J’ai testé : rdv chez une naturopathe
J’ai souvent vu le terme naturopathe, notamment dans les bios d’influenceuses food. Je reliais donc ça à la nourriture, sans trop savoir ce que c’était ou ce que ça recouvrait. Quand Espace Sayya m’a proposé de tester une séance parmi leurs nombreux praticiens, j’ai choisi la naturopathie car j’étais curieuse de vivre une séance et d’en savoir plus.
Je me rends donc dans leur espace près de Gare du Nord. Il est très agréable, joliment décoré. Il y a des grandes salles pour certaines pratiques, et des cabinets pour d’autres.
Sommaire
La naturopathie c’est quoi ?
Je rencontre Emilie dans son cabinet. Elle est souriante, elle a une voix douce et apaisante. Je lui explique rapidement le contexte ; et lui demande des précisions sur sa discipline. Emilie m’explique que la naturopathie, qui s’appuie beaucoup sur la médecine chinoise, permet de soigner de nombreux déséquilibres en utilisant des méthodes naturelles. Elle vise à soigner les symptômes, mais aussi à identifier et traiter les causes. C’est un complément de la médecine traditionnelle qui n’a pas vocation à la remplacer, mais à proposer des pistes supplémentaires ou alternatives.
Elle a notamment beaucoup de patients ayant des troubles de l’alimentation, mais également des problèmes de sommeil, de stress et d’anxiété. Pour les aider, elle réalise un bilan qui englobe leurs problèmes de santé, leur alimentation, leur activité physique, leur sommeil, et leur élimination. La séance est une discussion fluide où elle aborde chaque domaine et après un état des lieux propose des pistes de soin à mettre en place pour aller mieux.
Déroulé de la séance
Les soucis de santé
Nous entrons dans le vif. Elle commence par les antécédents médicaux et les déséquilibres actuels à traiter. Pour ma part, j’ai notamment des sinusites et des insomnies récurrentes depuis 6 mois. Nous parlons du type d’insomnies, depuis combien de temps, etc. Emilie m’explique qu’il peut à la fois il y avoir une cause physiologique et une cause immatérielle liée au psycho-émotionnel. Nous explorons ensemble un traumatisme émotionnel qui pourrait être lié, et elle me conseille des thérapies annexes pour gérer cette partie-là (EMDR notamment).
L’alimentation
Nous passons à l’hygiène de vie, avec l’alimentation d’abord. Je vous ai détaillé cette (longue) partie dans un article à part, mais voici la version raccourcie :
Emilie me demande de détailler une journée type dans mon assiette. Pour commencer, un petit dej à base de tartines, parfois avec un fruit en plus. Emilie note que je fais une « erreur » en associant des glucides simples crus (des fruits) avec d’autres aliments. En effet, l’acidité du fruit empêche la digestion de l’amidon (et donc du pain), et provoque des ballonnements et des soucis de digestion. 2 solutions : alterner les petits-dejs 100% fruits (fruits crus, fruits secs, oléagineux) et tartines ; ou encore garder mon petit dej et prendre le fruit à 11h, éloigné des repas.
Pour le dej comme pour le dîner, elle m’explique que dans l’idéal il faut 2 doses de protéines par jour (tofu, légumineuses, oléagineux, …) car le corps ne les stocke pas et elles ont un rôle majeur dans l’organisme. En dehors des protéines, il faut viser 2/3 de légumes, 1/3 de féculents pour composer son déjeuner, et moins de féculents (dans l’idéal pas de féculents le soir) pour composer son dîner.
En tant que vegan, il faut également faire attention sur les omégas, les acides gras insaturés, qui ont un vrai rôle dans l’organisme. En dehors des poissons gras, on les trouve dans l’huile de lin, de colza, de tournesol, etc ; mais aussi dans les oléagineux (graines de chia, de lin, de tournesol, de chia, …). Attention à la conservation et à la cuisson pour éviter de détruire tous leurs bienfaits. Donc on alterne les huiles végétales, et on rajoute des graines à ses repas pour ne manquer de rien !
A éviter : le café, qui a tendance à causer des problèmes de digestion. Le thé est beaucoup plus sain pour l’organisme, bien que l’idéal reste l’eau, à consommer plutôt en dehors des repas (1h après) pour éviter de noyer sa digestion. Idéalement, il faut se tourner vers une eau faiblement minéralisée pour soulager les reins, en filtrant par exemple l’eau du robinet.
Pour conclure la partie alimentation, je suis plutôt bonne élève, car je fais vraiment attention à l’équilibre des aliments. Je vous mets quelques assiettes pour que ce soit plus concret :
L’activité physique
Pour ma part, je fais du sport 2 fois par semaine, ce qui semble bien à Emilie. Elle me rappelle que le sport est indispensable pour le corps (élimination des toxines, système cardiovasculaire, retour veineux, circulation sanguine, protéger son système ostéo-articulaire, réduire le stress…) et pour le mental.
Le sommeil
Pour lire l’article détaillé sur les conseils d’Emilie sur le sommeil, ça se passe ici.
En bref :
Une partie délicate pour moi ! J’ai toujours eu un sommeil très léger. Emilie m’interroge sur mon environnement (lumière, bruit, …), sur mon sommeil en général, sur ce que j’ai essayé
Emilie me propose de me présenter une palette de solutions où aller piocher en fonction de ce qui me plaît et ce qui marche pour moi. Elle cite notamment plusieurs applications qui peuvent aider à se relaxer, à méditer. L’idée est de passer d’un état alerte à un état de détente propice à l’endormissement.
Au-delà des applications en elles-mêmes, il est important de les utiliser avec intention. L’idée n’est pas de mettre l’application et de penser au travail ou à ses soucis personnels, mais de se dire « je veux me calmer et/ou m’endormir » donc j’utilise l’application en essayant de me vider la tête et de me concentrer sur l’activité qu’elle me propose.
Nous parlons également des plantes, qui peuvent se prendre sous forme d’huiles essentielles, d’infusions ou encore de gemmothérapie. Elle conseille de se concentrer sur LA plante qui va cibler le problème que l’on a pour dormir, sachant que chaque plante a un effet bien précis.
Au-delà des astuces qu’elle me propose, Emilie mentionne également toutes les activités qui peuvent détendre de manière générale : le coloriage, les activités art-thérapies, la musique, … Chacun peut avoir son activité réconfortante, apaisante, qui permet de se construire des moments à soi, privilégiés, pour se détendre et se reconnecter avec soi-même.
On peut également tenir un journal, avant le coucher, pour noter les pensées qui nous contrarient et mettre de la distance avec celles-ci avant de dormir. Cela peut passer par écrire le ressenti de sa journée, le positif, le négatif, voire même sa to-do du lendemain avant le coucher. L’idée est de tout poser à plat pour être en pleine conscience, décorréler le sommeil de l’anxiété et se donner la chance de dormir sereinement.
L’élimination
Cette partie recouvre la sueur, le transit, la respiration, … Tout ce qui permet d’éliminer les toxines. De mon côté, le côté transit est parfois un peu compliqué, ce qui semble être assez répandu parmi les personnes vegans. Il faut alors faire attention à ne pas provoquer d’inflammation continue du système digestif. Emilie me conseille de faire des cures de probiotiques, de consommer du kéfir ou du kombucha pour apporter des prébiotiques et probiotiques pour empêcher la perméabilité des intestins et éviter de déclencher une réaction inflammatoire permanente.
Le petit exercice
Emilie me propose ensuite de faire un petit exercice. Elle me demande de dessiner 3 colonnes. L’idée est de remplir chaque colonne avec des mots, des dessins, des couleurs, bref, ce qu’on souhaite. Dans la première, elle me demande de mettre ce qui me pose problème aujourd’hui et qui m’empêche d’être bien. Dans la deuxième, elle me propose de représenter ce que je pourrais mettre en place à tous les niveaux pour essayer d’agir sur ce que contient la première colonne.
Au-delà des actions directes, elle me parle aussi de posture : par exemple, les jours où je ne dors pas, comment je pourrais accepter l’insomnie et la rendre la plus positive possible. C’est aussi l’occasion de parler d’écouter son corps. Dans les moments de fatigue ou de moins bien, il faut savoir ralentir et prendre soin de soi-même, plutôt que de « tenir » au mental en se disant « je me reposerai plus tard » – ce que j’ai un peu tendance à faire, car je sais que j’en suis capable, même s’il y a des conséquences derrière. Emilie va même jusqu’à parler de dictature de l’esprit sur le corps, dans les cas où l’on créé un décrochage en forçant son corps à tenir quand il est déjà à bout. C’est dans ces cas-là que peuvent survenir burn-out et autres.
Enfin, dans la troisième colonne, elle me propose de mettre le résultat, c’est-à-dire, si je mets en place la deuxième colonne pour agir sur la première, comment je vais me sentir in fine.
Si c’est le seul exercice que l’on fait, Emilie en propose d’autres. Par exemple, pour des personnes ayant des troubles de l’alimentation, elle leur demande de mettre des mots sur ce que représente la nourriture pour eux, en quoi ça leur apporte du positif, du négatif, ce que représente le sucre, etc.
L’acceptation
A la fin de l’exercice, Emilie me parle aussi d’acceptation. Si je n’arrive pas à me débarrasser de ce qui encombre la première colonne, il ne faut pas que ça m’empêche de vivre ma vie pleinement et d’être heureuse. Chacun a des petits soucis, plus ou moins importants. Tout en continuant à chercher des solutions, elle me conseille aussi d’accepter la situation, et d’essayer d’apprendre à vivre avec cette épine-là plutôt qu’une autre. Le but est d’éviter de transformer ce problème en obsession qui peut venir gâcher le reste.
Elle me conseille évidemment d’appliquer au maximum les solutions que l’on a vues ensemble, mais aussi de travailler sur le lâcher-prise. En effet, au-delà de tout ce que l’on peut mettre en place avec rigueur, parfois, la solution ne vient pas de suite. On ne peut pas tout contrôler, et ça génère énormément de frustration qui est un sentiment négatif. En acceptant le problème tout en continuant à chercher des solutions, on évite de focaliser le quotidien autour de ce souci. Evidemment, plus facile à faire qu’à dire, mais je pense que c’est une piste à travailler.
Un peu de reikki pour finir
Emilie est naturopathe, mais aussi initiée au reikki. Elle a l’habitude de finir chaque séance de naturopathie par un peu de reikki. Le principe du reikki est qu’on a une énergie vitale qui circule dans tout notre corps. Elle régule les constantes de l’organismes (battements du cœurs, température, …), elle nous protège (via le système immunitaire) et nous répare. Un choc traumatique, des soucis psychologiques, etc, peuvent la bloquer à un endroit dans le corps. Emilie va procéder à un soin énergétique pour la débloquer, en apposant ses mains au niveau des chakras puis sur les genoux, les chevilles, les pieds puis en purifiant les énergies passées à l’aide d’un bain de gong (un bol de crystal de quartz). Pas besoin d’enlever ses vêtements, et au pire, si l’on n’est pas réceptif au reikki, c’est un moment pour se détendre.
Pour ma part, je n’ai pas eu le temps de tester car j’ai posé à Emilie beaucoup de questions sur la naturopathie et la séance a duré presque 2h. Elle m’a néanmoins proposé de revenir pour tester 😊
Elle propose également de l’art thérapie avec des enfants hyperactifs, des personnes stressées, etc. Elle combine donc la naturopathie, l’art thérapie et le reikki pour soigner les personnes qui viennent la consulter.
En conclusion
J’ai vraiment apprécié la séance avec Emilie. Je suis quelqu’un de très cartésien qui fait confiance à la médecine classique, mais j’ai apprécié son sens de l’écoute, les nombreuses pistes qu’elle m’a proposées pour solutionner mes problèmes de sommeil. Elle est dans une posture très positive, dans la compréhension et l’acceptation de l’autre. Au niveau de l’alimentation en elle-même, j’avais déjà beaucoup de connaissances mais j’ai quand même appris quelques astuces en plus que je teste actuellement.
En bref, si vous avez des problèmes de sommeil, d’alimentation, ou de stress, la naturopathie peut être une voie pour identifier de nouvelles solutions à tester. Si vous voulez faire une séance avec Emilie, je vous laisse le lien de l’espace Sayya pour réserver en direct avec elle (ou avec un autre praticien) jusqu’au 17 septembre, puis ensuite directement sur son site personnel (liens non affiliés). Et si vous avez des questions sur la naturopathie ou sur ma séance en particulier, n’hésitez pas, je pourrais peut-être vous répondre, et sinon transmettre à Emilie 🙏
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